Le rapport d'activité de l'ENSAIA 2020 est disponible à l'adresse https://ensaia.univ-lorraine.fr/fr/content/rapport-dactivite-2020.
Le LIBio y présente comme fait marquant pour l'année 2020 sa collaboration avec l'Université du Queensland :
En 2020, une collaboration entre le LIBio, impliquant Claire Gaiani et Jennifer Burgain et la School of Agriculture and Food Sciences de l’Université du Queensland, impliquant Sangeeta Prakash et Bhesh Bhandari, s’est renforcée, avec la mise en place de deux thèses réalisées conjointement par les deux unités. Ce projet est issu d’une initiative LUE (Lorraine Université d’Excellence) visant à renforcer le réseau de collaborations internationales de l’Université de Lorraine. La thématique de recherche est relative au besoin croissant en substituts animaux, que ce soit en raison d’une population en constante augmentation, pour des raisons éthiques ou pour des raisons médicales. Parallèlement, les poudres sont très utilisées dans l’industrie agro-alimentaire pour leur facilité de conservation, de transport et d’utilisation. Ainsi, les poudres végétales représentent l’alternative idéale et durable aux poudres laitières. Toutefois, il n’y a que peu d’éléments dans la littérature à leurs sujets. C’est de ce besoin croissant en produits durables et innovants que sont nées ces deux thèses entre l’Université de Lorraine et l’Université du Queensland. Deux doctorants(Jia Zhao et Régis Badin) travaillent conjointement sur ce sujet de recherche. Ces deux thèses sont également rattachées au projet 3BR (Biomolécules et Biomatériaux pour la Bioéconomie Régionale) qui vise à atteindre le «zéro déchet» en valorisant l’utilisation des produits végétaux.Coté LIBio, c’est d’abord à l’échelle de la particule que s’axent majoritairement les recherches avec pour objectif d’étudier l’impact de la composition ou de l’état de surface de la particule sur les propriétés de reconstitution de ces poudres. Les travaux au sein de L’Université du Queensland sont focalisés sur la production de gels et d’émulsions à partir de ces poudres. Pour compléter ces travaux de recherche ainsi que la collaboration entre les deux universités, des échanges pour les doctorants ainsi que leurs encadrants sont prévus quand la situation sanitaire le permettra.