-A +A

Faits marquants du LIBio 2018

mar - 12/03/2019

 

 

Faits marquants 2018


Le programme de bourses Eiffel est un outil développé par le Ministère des Affaires étrangères et du Développement International qui permet aux établissements français d’enseignement supérieur d’attirer les meilleurs étudiants étrangers dans des formations diplômantes de niveaux master et doctorat. La bourse d’excellence Eiffel a été attribuée à Daria Kuznetcova (doctorante) pour lancer la collaboration entre l’International Research Biotech Center d’ITMO University (St-Pétersbourg, Russie) et deux laboratoires de l’Université de Lorraine (LIBio et URAFPA) sur le développement de nouvelles nanoparticules à base de lipides de graines de chia pour la maladie d’Alzheimer.  Sa mobilité à l’Université de Lorraine va lui permettre d’utiliser un nouveau procédé d’extraction (bioprocédé) et de le comparer aux méthodes traditionnelles utilisées en Russie afin d’extraire des composants lipidiques pour élaborer les nanoparticules molles riche en oméga-3. De plus, cette échange va permettre d’accueillir au LIBio Mlle Mariam Muradova, en master de recherche pour une période de 8 mois à compter du premier septembre 2019 et financé par Ministry of Science and Higher Education of Russia.

La bourse Fulbright, obtenue sur concours national et financée conjointement par les gouvernements français et américain, permet à ses lauréats de réaliser un projet de recherche en collaboration entre les États-Unis et la France. Faustine GOMAND, doctorante LUE (Lorraine Université d’Excellence) étudie les interactions entre bactéries lactiques et matrices laitières au sein du LIBio sous la direction de Claire GAIANI et Frédéric BORGES. Lauréate de la bourse Fulbright 2017 - 2018, elle a effectué un séjour de neuf mois (janvier - septembre 2018), au sein du laboratoire de mathématiques appliquées de l’Université du Wisconsin-Madison avec le professeur Saverio SPAGNOLIE et deux mois au sein du Flatiron Institute (Computational Center for Biology), à New York, au sein de l’équipe Biophysical Modeling, spécialisée dans la modélisation et simulation de systèmes complexes à l’interface entre biologie et physique de la matière molle condensée.

L’objectif du séjour était de développer un modèle numérique permettant de prédire l’évolution de la fonctionnalité de chaînettes bactériennes en réponse à un stress (modélisé par une contrainte de cisaillement). En effet, des étapes industrielles de fabrication de produits laitiers, telles que le séchage par atomisation, pourraient endommager la surface des bactéries probiotiques présentes et ainsi limiter leur action « santé positive ». En parallèle, un modèle analytique a également été développé, permettant de mieux comprendre certains résultats numériques. Cette mobilité a ainsi ouvert de nouveaux horizons de recherche qui pourraient déboucher sur de nouveaux projets à construire en commun, à l’interface entre mécanique des fluides, microbiologie et physico-chimie alimentaire.